• Apellez-nous au+226 25.37.47.84

Mot du Coordonnateur

Il est passé le temps où nous pouvions dire que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Depuis quelques décennies, nous faisons face à la fureur de la nature, Séisme, tsunami, inondation, ouragan, sècheresse ne font que se succède. Pour y faire face et renverser la dialectique du maître et de l’esclave entre l’homme et la nature, le monde se retrouve une ‘’âme environnementale’’. Alors, des systèmes de gestion des effets des changements climatiques sont élaborés et sont principalement axés sur l’atténuation des sources des changements climatiques de même que l’adaptation à ces derniers. Cependant, l’adaptation et l’atténuation prises isolément ne permettent pas de prévenir totalement les effets du changement climatique. Ces effets sont davantage plus dommageables pour les pays en développement. Selon les recherches effectuées pour le rapport Risques naturels, catastrophes non naturelles : aspects économiques d’une prévention efficace, financé par le Groupe de la Banque mondiale et la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR), l’impact des catastrophes sur le PIB y est 20 fois plus important que dans les nations industrialisées. La nécessité du renforcement immédiat de la résilience se fait donc plus pressante.
Toutefois, de nombreux pays en développement ne disposent pas des outils, des connaissances et des instruments nécessaires pour intégrer, dans leurs décisions d’investissement, les impacts potentiels de conditions météorologiques défavorables. En ce sens des initiatives fleurissent un peu partout. Ainsi au Burkina Faso, un Projet de renforcement de la résilience climatique (Projet HYDROMET) a démarré en 2019 et la mise en œuvre se poursuit pour l’atteinte de ses objectifs avec la contribution de toutes les parties prenantes qui sont engagés dans une synergie d’action.