Composante C. Renforcement des prestations de services et des alertes à l’égard des utilisateurs et des communautés (10,9 millions de USD, dont 3,1 millions de USD fournis par l’IDA et 7,8 millions de USD par le FVC). Cette composante favorisera l’accès des utilisateurs et des communautés à des services HYDROMET et d’alerte précoce plus simples et exacts, et en temps réel. Elle comporte trois sous‐composantes :
- Sous‐composante C1 : Renforcer l’accès des utilisateurs et des communautés aux services d’informations hydrométéorologiques et climatiques : cette sous‐composante sera exécutée en partenariat avec l’ANAM et la DGRE et comprendra, entre autres :
- i) le renforcement de la communication d’informations météorologiques, hydrologiques et climatiques améliorées au grand public par le biais des médias (web, radio, TV, journaux), des téléphones cellulaires et intelligents, des services en ligne sectoriels, etc. avec une approche ventilée par sexe et une attention particulière aux groupes vulnérables qui ont des difficultés à comprendre et à accéder à l’information ;
- ii) le renforcement de la communication de services agrométéorologiques et climatiques sur mesure, en mettant l’accent sur certaines zones de production agricole sensibles au climat dans le sud‐ouest du pays (l’activité sera menée en collaboration avec le projet PAPSA financé par la Banque mondiale par le biais d’une plate‐forme numérique partagée)
- iii) la conception et la mise en oeuvre d’une plate‐forme intégrée open source pour l’échange de données et l’alerte précoce entre les cinq entités bénéficiaires (cette tâche sera exécutée en partenariat avec l’ANAM et avec la contribution de la DGRE, de la DGPC, du CONASUR, de la DGESS/SAP).
- Sous‐composante C2 : Renforcer l’accès des utilisateurs et des communautés aux services d’alerte précoce et d’intervention en cas d’inondation : cette sous‐composante sera exécutée en partenariat avec la DGPC et le CONASUR et comprendra, entre autres :
- i) l’accès à de nouveaux services d’alerte précoce des inondations dans une zone urbaine et une périurbaine sélectionnées parmi les communautés vulnérables au climat à Ouagadougou, Solenzo, Sebba, Manni et Bama, et certaines communautés vulnérables situées le long de l’un des principaux fleuves (Mouhoun, Nakambé (Volta noire ; Volta blanche), Niger et Komboue ;
- ii) l’élaboration de plans de contingence multirisques en vue de la préparation aux urgences et des réponses d’urgence dans les 10 communes les plus vulnérables aux risques d’inondations ;
- iii) l’élaboration d’une cartographie des risques d’inondation et de systèmes d’information géographique pour certaines zones.
- Sous‐composante C3 : Renforcer l’accès des utilisateurs et des communautés aux services d’informations et d’intervention en matière de sécurité alimentaire : cette sous‐composante sera exécutée en partenariat avec la DGESS/SAP et le CONASUR et comprendra, entre autres :
- i) le renforcement de l’accès des communautés, en particulier des décideurs locaux et des petits exploitants agricoles, aux services d’alerte précoce sur l’agriculture, l’élevage et la sécurité alimentaire dans les communautés à insécurité alimentaire chronique de 15 communes situées dans les zones rurales du
Plateau central du Burkina Faso (ZOME 5), au nord et à l’est (ZOME 7), au nord (ZOME 8), 5 zones urbaines de Ouahigouya (ZOME 5), Kaya (ZOME 5), Dori (ZOME 7), Fada N’Gourma (ZOME 9) et Koudougou (ZOME 4) ;
- ii) le renforcement de l’accès des communautés sélectionnées aux données agrométéorologiques et aux conseils techniques aux petits exploitants agricoles, y compris la sensibilisation à une diversification des pratiques pour améliorer les rendements agricoles ;
- iii) le soutien à la mise en oeuvre du Cadre harmonisé dans des zones sélectionnées en renforçant les enquêtes sur la sécurité alimentaire et le suivi des campagnes agricoles (par exemple, surveiller le rendement des cultures et les réserves de céréales et de fourrage pour les animaux) ;
- iv) le développement des capacités et la formation pour participer, comprendre et être des agents actifs pour les enquêtes sur la vulnérabilité alimentaire, la résilience et la surveillance agricole permanente.